L'espérance et la
joie de vivre sont prédominantes dans la spiritualité salésienne. Tout un
chacun, qu'il soit saint ou pécheur, est aimé de Dieu. Jésus donne sa grâce à
tous ceux qui l'aiment. Et la volonté de Dieu est que nous l'aimions en retour.
Cela demande de la détermination, mais tout sacrifice offert à Dieu devient un
don de soi plaisant car fait par amour. Il permet de mourir à soi-même et de
vivre pour Dieu seul. Et un tel amour sans partage offert dans l'abnégation
mène à la perfection en sainteté, caractéristique de la spiritualité
salésienne.
La perspicacité que
Saint François avait des vertus le conduisit à la découverte que la pratique
des petites vertus est plus difficile que celle d'actes héroïques. Prenons cet
exemple tiré de ses écrits: "Tout comme les mouches nous contrarient plus
par leur nombre que par leur force, de la même façon nos petits désagréments nous
tourmentent plus par leur nombre que ne le feront jamais les ennuis plus importants mais plus rares. Ces
petits désagréments peuvent nous taquiner, mais ils ne nous feront jamais de mal
tant que nos cœurs seront donnés à Dieu. (IVD) Les petites épreuves sont notre
quotidien, les grandes opportunités de Le servir sont rares, alors que les
petites se présentent chaque jour. (IVD) Une personne résolue peut vivre dans
un monde perverti sans se laisser pervertir par lui. (IVD) Ce qui est requis
est la fidélité en tout temps, comme
l'expliquait Jésus (Mt 25:21). Le Sermon sur la Montagne (Mt 5:1-12) contient
des joyaux spirituels pour libérer la vie du stress et la rendre heureuse et
chargée de sens. La pratique des vertus est un guide pratique du bonheur. Il
implique l'engagement d'une vie de patience, d'humilité et nous rend capables
de relever les défis que nous lancent les épreuves de nos vies et de notre
époque.
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